lundi 31 décembre 2007

Tout le monde n'y a vu que du feu

Pour la nouvelle année, voici Punkamine, un groupe punk basque dans la grande tradition locale notamment illustrée par Kortatu. Ils se sont d'ailleurs inscrits sur Jamendo comme étant de Mongolie car le Pays basque ne figure pas dans les choix proposés ; le gag, c'est que le basque sonne si exotique à une oreille naïve et innocente que tout le monde n'y a vu que du feu.

À part Marcel, bien sûr.

mercredi 19 décembre 2007

Un scoop


Dans le monde de la musique en libre partage, c'est un scoop : Chrysalide, dont on trouve les deux excellents albums de prog rock élégant et raffiné sur Revolution Sound Records — ainsi qu'un titre sur le volume 3 des Compiles à Marcel —, travaille sur un nouvel opus, destiné à compléter cette trilogie inachevée. Tous les détails sont ici, dans une interview agrémentée d'un titre inédit que je ne résiste pas au plaisir de de vous offrir :

dimanche 16 décembre 2007

Du fait maison bien fait

Voici le nouveau clip de Patate Rats, un excellent groupe présent sur la compilation Boxson. Du fait maison bien fait avec quelques traitements d'image simples mais amusants. Un groupe à suivre ? Moi, en tout cas, je le suis. De près.

mercredi 5 décembre 2007

C'est un vrai délice

Sébastien Gramond donne dans le prog instrumental avec une certaine tendance jazz-rock. Pour les amateurs, c'est un vrai délice. Il vient de mettre quatre albums en ligne sur Jamendo, tous dans le même esprit. Voici le deuxième :

Il vient juste de démarrer


Starzee est un nouveau site spécifiquement dédié à la musique libre. Une présentation claire, sobre et tout à fait sympathique pour un site qui se veut un outil de promotion comme il en existe déjà un certain nombre dans le domaine de la musique pas forcément libre — en ce sens qu'il ne propose pas des albums entiers, mais seulement quatre morceaux au maximum de chaque artiste. Peu de groupes pour l'instant car il vient juste de démarrer, mais on y trouve notamment un artiste RSR, le Sac à Boulons, ce qui suggère qu'il n'y a aucune publicité sur le site.

Souhaitons longue vie à Starzee.

samedi 1 décembre 2007

Musiques étranges et mystérieuses


Pas trop le temps de m'occuper du blog en ce moment, mais voici malgré tout la sixième Compile à Marcel, orientée cette fois vers les musiques étranges et mystérieuses. Pour la télécharger, c'est ici. Pour en savoir plus, c'est .
Il n'est pas défendu de laisser un mot si elle vous a plu. Ou déplu.

mardi 27 novembre 2007

Toujours aussi brouillon, toujours aussi furieux

Si je ne me trompe pas, c'est le deuxième album des Nunchaks sur Jamendo. Mais, pour des raisons exposées ici, un deuxième compte artiste a été créé pour mettre en ligne Fuck You Las Vegas. Toujours aussi brouillon, toujours aussi furieux, un excellent groupe garage de l'est de la France dont la musique vous donne la patate.



Et voici le premier album, enregistré avec un bassiste différent :

mercredi 21 novembre 2007

Si je peux me permettre d'exprimer une opinion personnelle

Parmi les genres musicaux "historiques" qui ont connu un revival persistant, et à juste titre dans ce cas précis, si je peux me permettre d'exprimer une opinion personnelle, le surf est peut-être le moins représenté au sein de la musique en libre partage. Heureusement, il y a le groupe italien the Wavers dont le EP sur Jamendo évoque aussi bien le surf instrumental californien que ses épigones du Vieux Continent.



vendredi 16 novembre 2007

Avec de jolies accroches cuivrées


Créé en 2001, Jeudi Soir vient tout juste de mettre ses deux premiers titres sur Boxson. Leur morceau éponyme est un reggae dont le côté plutôt roots est accentué par un son également assez roots, avec de jolies accroches cuivrées.

Un projet artistique structuré

Psicotropicodelia Music est un netlabel brésilien plutôt axé a priori sur les musiques électroniques étranges et expérimentales, même s'il surnage des traces de rock çà et là. Il s'agit a priori d'un projet artistique structuré et relativement ambitieux, les compilations de musique libre de PM, dont la première vient d'apparaître sur Jamendo, ne constituant qu'une première étape vers une approche plus multidisciplinaire. En tout état de cause, AlienAqtor, Disorder of Rage, Flanicx e Rod Brandão - Trilha Sonora "Era dos Mortos" [Parte 1: Faixas Originais] mérite qu'on y jette une oreille.

Une chevauchée industrielle de près de sept minutes

Fvck3rl1ne est le troisième album de Nehoryn sur Jamendo. Passé le premier morceau, atypique avec son piano et ses craquements de vinyle, on entre dans le vif du sujet avec le morceau titre, une chevauchée industrielle de près de sept minutes que je vous recommande avec ses attaques de synthé enthousiastes évoquant la techno de la fin du siècle dernier et ses saturations qui se promènent en arrière-plan.

lundi 29 octobre 2007

Un drôle de trip-hop


Fresh Nelly est d'Edmonton, au Canada. C'est un drôle de trip-hop que celui de « Musique pour film bg6 », avec ce côté rengaine évoquant la synth-pop des années 80. Sur Dogmazic.

Sophistication sonore


Tout doucement, le très prolifique Siegfried Gautier est en train de mettre en ligne sur Dogmazic son nouvel album, 2000 ans de bonheur. « Les paradis mous » montre une — heureuse — tendance à la sophistication sonore déjà sensible dans son opus précédent. Il y a de la recherche là-dedans.


Avec une fin ad hoc


On peut qualifier « Broken » de ballade électro-acoustique ou le bruit blanc vient en contrepoint de la mélodie jouée par la guitare. Du grand Dead Joshua avec une fin ad hoc, téléchargeable en ogg sur Revolution Sound Records — "RSR" pour les intimes.

Attirer mon regard et aiguiser ma curiosité

Un nom aussi superbe que Confusion Is Next ne pouvait qu'attirer mon regard et aiguiser ma curiosité. Et Spread the Spirit, premier album sur Jamendo de ces Italiens de Monza, est l'un des albums les plus rock, voire rock'n'roll, que j'ai écoutés ces derniers temps, avec ses riffs qui cisaillent bien là où il faut.

 

Honneur à son nom

Pour bien commencer la semaine, voici le nouveau vingle d'Eclectek, dans une veine peut-être un peu plus expérimentale que d'habitude chez ce groupe qui fait décidément honneur à son nom. Derrière son aspect au premier abord déstructuré, « Tetsuo.wav » permet à Eclectek de déployer une bonne partie de la palette de ses influences parfaitement digérées.

mardi 23 octobre 2007

Psytrance brésilienne

En direct du Brésil, voici une compilation de psytrance particulièrement excellente à mon goût, issue d'une sorte de collectif underground, Psydom Recordz. Attendez-vous à en retrouver un titre sur une prochaine Compile à Marcel

Son mauvais goût très sûr




Cette magnifique pochette kitschoïde ne pouvait qu'attirer le regard d'un vieil amateur de science fiction comme moi. Un grand bravo à Djoss pour son mauvais goût très sûr, d'autant que la musique de B-Sound colle parfaitement avec le rigolo petit robot.

samedi 20 octobre 2007

Entre electro et world music


The Orientalist, de Nancy, porte bien son nom. Sorti en 2006 sur le label Fresh Poulps Records d'Orléans, son album 1000 Sounds Lotus présente dix titres entre electro et world music. celui que j'ai choisi s'intitule "Arabic ensemble trapped in a desertronic sand storm". Excusez du peu.

vendredi 19 octobre 2007

Musique énergique et festive


Rouler Pinder a une longue histoire à en juger par la bio assez détaillée présente sur Boxson, que je reproduis ci-dessous plutôt que de la paraphraser :



Le groupe se compose de sept musiciens :
Bouba (Chant et accessoires), Max (Batterie), Fred et Olivier (Guitares), Damien (Basse), Vincent (Trombone) et Sophie (Saxophone).


Les influences sont variées, éclectiques. Elles peuvent aller de AC/DC à Mike Brant, de La Ruda Salska aux Wampas, de System of a Down à Charlie Oleg… On retient principalement une base Rock qui lie tous ces style pour former une cohérence appropriée et festive.

Le style musical des Rouler Pinder se définit par une base métal matinée de ska apporté par les cuivres. Le jeu scénique ajoute une dominante festive : les Rouler Pinder font leur cirque !


HISTORIQUE


Eté 1998, cinq copains projettent de faire un groupe en commençant par des reprises de métal. Les répètes s’enchaînent et les premières compos apparaissent : c’est la naissances des Rouler Pinder. Une centaine de concerts s’en suit et le projet d’un enregistrement voit le jour.


Puis octobre 2003, pour fêter les cinq ans du groupe, un concert spécial est organisé avec la participation de deux cuivres. L’entente est immédiate et les deux nouveaux sont intégrés. Depuis, le style musical évolue et dérive du métal pour aller chercher, grâce aux cuivres, des sons plus ska ou parfois blues, mais par-dessus tout rock avec des guitares bien agressives.
A sept musiciens maintenant, les Rouler Pinder se régalent sur scène en développant le côté festif : jeu de scène, costumes, feux d’artifices et confettis. Une vraie boule d’énergie communicative rayonne et enflamme le spectateur, bonne humeur garantie !

Ce nouvel élan est concrétisé par l’enregistrement d’une démo disponible depuis novembre 2004. Elle permet au groupe de démarcher dans un secteur plus étendu qui dépasse les frontières de la région jusqu’en Alsace ou encore dans le Doubs.


CE QU’ILS ONT FAIT


Sur les 200 concerts, ce que l’on peut retenir :
- Scènes partagées avec : Matmatah, Israel Vibration, La Rue Ketanou, Wally, K2R Riddim, Paradise Lost, Aqume, Déportivo, Weepers Circus, L'Esprit du Clan, Jah on Slide, Les Fatals Picards, Les Petites Bourettes, David Vincent et ses Mutants, X-Vision, Lik...id, Silmarils, Masnada, Mange-Moi… - Quelques lieux à grand public : JDM Festival, Métiz’Art, Ver’Stival à Chaligny, Ramdam, festival à cent balles à Bulligny, festival Kung Fung ; et autres salles : L’Austrasique, Le Vertigo, La Cabane des Brasseurs, La Crèmerie, Le Hublot. - Les tremplins rock de la région, fête de la musique à Nancy et Besançon.

"Les Pâtes" m'a paru typique de leur musique énergique et festive :


Belle mise en place des voix


Un peu de hip-hop avec Griffe Verbale, un groupe de la Nièvre — très exactement de Cosne-sur-Loire — créé en 1998. Ambiance hypnotique, belle mise en place des voix, "État d'anesthésie" groove bien, comme leurs dix autres morceaux sur Boxson.

Plein de finesse et d'élégance

Urinal Maceration est un groupe de grindcore plein de finesse et d'élégance, comme le suggère le bruyant "Prends ça dans ton cul (Ça fait mal hein)", un de leurs trois morceaux sur Boxson.

lundi 8 octobre 2007

Mélancolique et un tantinet alcoolique


Une petite perle mélancolique et un tantinet alcoolique trouvée sur EasyZik, où le groupe niçois Benoit et la Lune a six morceaux. "Aux abonnés absinthe", c'est là où sont partis les poètes…

Une impulsion irrésistible


Ceux qui suivent ce blog ont sans doute remarqué que je n'y parle pas des masses de rap et de hip-hop. C'est bien sûr une affaire de goût personnel : je suis plutôt porté vers le rock, de préférence bruyant, et les musiques électroniques instrumentales et/ou expérimentales, et j'ai tendance à être plus exigeant avec les styles musicaux auxquels je n'adhère pas viscéralement. Cela dit, "Revolucion !" d'Anakronik fait partie de ces morceaux que j'ai bien apprécié à la première écoute, et qu'une impulsion irrésistible m'a poussé à à réécouter. Mais place à ce duo du Pays basque qui a sept titres sur Boxson :

samedi 6 octobre 2007

Des textes foisonnants d'images

Si l'on en juge par la pochette de son album sur Jamendo, Bernard Pochet n'est plus tout jeune. De fait, ses morceaux minimalistes servies par des textes foisonnants d'images plongent leurs racines dans une vieille tradition de chanson française poético-réaliste. Une réussite dans le genre.

vendredi 5 octobre 2007

Le même chemin

Nexus vient de sortir son troisième album sur Jamendo. Étant donné le succès des deux précédents — plus de seize mille téléchargements pour le premier — et la qualité de la trance psychédélique qui y figure, gageons que celui-ci va prendre le même chemin. Du tout bon.


Un groupe plutôt fun


On peut s'attendre à trouver pas trouver un groupe plutôt fun derrière un nom comme Les Cowboys étanches, et une chanson pas franchement sérieuse sous un titre comme "Gare aux morilles". D'autant que ces braves garçons qualifient leur musique de « chanson désengagée et rock oulipien ». Ils ont six morceaux sur Dogmazic.

À la guitare wah-wah


Originaire du Vaucluse, Moonster's été fondé en 2005. De leurs trois morceaux sur Boxson, c'est "Salle d'attente" qui a capté mon oreille, avec sa prenante intro à la guitare wah-wah.

samedi 29 septembre 2007

Un beat implacable


Otaké est un groupe punk rock de Montpellier que j'ai pêché dans La Citerne et qui, comme son nom peut le suggérer déploie bruyamment une bonne énergie sur un beat implacable. Comme le démontre "Comprenez-nous", archétypal mais tellement bon !

C'est un peu une perversion

The Wanderer, de Wastelander0101, est l'un de ces "albums" composés d'un seul titre qui ont tendance à se multiplier sur Jamendo. C'est un peu une perversion de la division entre albums "courts" (moins de 20 mn) et "longs" (plus de 20 mn) et de la différence de visibilité qu'elle induit. Si le sujet vous passionne, le forum de Jamendo est plein de discussions là-dessus. Quant au morceau ci-dessous, il passe très bien en boucle plusieurs fois de suite.

Tout de suite emparé de mon oreille


Les Skating Teenagers sont de Ciney, en Belgique. Leur ska mélodique bien carré s'est tout de suite emparé de mon oreille et ne l'a plus lâchée. Voici "Disillusion", un morceau mid-tempo qui groove bien.

Remasterisés avec soin


Un été de serre est composé de deux titres de Visages sur l'écran, le deuxième album de Brain Damage, "remasterisés avec soin". De fait, la différence est sensible :

Nouveau mastering :



Première version :

vendredi 28 septembre 2007

Ça ne s'invente pas


Trio "des montages auvergnates" au nom magnifiquement trouvé, Tenu au Sol par Gravité répète dans une étable. Ça ne s'invente pas. Ils ont six morceaux sur Dogmazic, dont "L'autoroute" et son blues-rock de terroir un peu brouillon.

La multiplication des mp3


Missancha vient de mettre son album en ligne sur plusieurs sites — une pratique qui se généralise, nombre de groupes autrefois présents sur une seule plate-forme ayant compris l'intérêt de la multiplication des mp3 sur la toile. Instantanés propose cinq morceaux pop plutôt paisibles, dont "Voyages immobiles", enregistré cette année dans la région de Caen, possède à mon goût l'ambiance la plus prenante et réussie. Pioché sur Boxson.

Un vrai look d'enfer


Les Hyènes sont un groupe punk rock parisien avec un vrai look d'enfer comme je les aime. D'autres photos de leur concert à Conflans sont en ligne sur leur Myspace. Bonne musique, également, même quand ils traitent d'un thème aussi couru en rock'n'roll que le bon vieil alcool des familles.

mercredi 26 septembre 2007

Un traitement pour le moins métallique

Un brin de prog metal avec Cyanure, dont l'album publié en mars sur Jamendo dénote un goût pour les arrangements et un tendance lyrique dont le parfum prog années 70 survit brillamment à un traitement pour le moins métallique. Bon cocktail bien dosé.

De brèves pièces sonores

Schizyfos, qui vient de Slovaquie, a publié sur Jamendo durant le mois d'août neuf courts albums composés de brèves pièces sonores. Il qualifie sa musique, entre autres, de non-linéaire et d'expérimentale. En effet.

Pas mal d'inventivité sonore

Selon les termes de la page d'accueil du site, "Audioactivity est un collectif d'artistes sonores et visuels, fondé en 2000 à Genève (CH), dont les membres sont répartis entre la Suisse, la France et la Belgique. Ses principales activités sont l'organisations d'événements et la diffusion de musique au travers du netlabel.

"Les membres du collectif et invités sur le netlabel dérivent entre electronica, dub, breackore, électroacoustique, post-hop, idm, noise, dark ambiant... De plus un netlabel musique improvisée est développé sous le nom d'Insubordinations."



Audioactivity propose au total une vingtaine d'albums en téléchargement sur le site. Nous sommes ici dans l'étrange, l'expérimental, le bizarre et le décalé, avec dans l'ensemble pas mal d'inventivité sonore. En guise d'illustration, voici "Garde des sceaux avec Nosteps", tiré de l'album Connard Président de Monsieur Connard :

Ben oui


D'Incise est originaire de Suisse et membre d'un collectif d'artistes intitulé Audioactivity. "Sitcom ou le passage au noir impromptu" est un collage électro-acoustique un tantinet bruitiste qui fera sans doute dire à certains : "Et vous appelez ça de la musique ?"

Ben oui.

mardi 25 septembre 2007

Hardcore, punk, metal…


Un malheur n'arrivant jamais seul, voici le cinquième volume des Compiles à Marcel. Hardcore, punk, metal sous diverses formes et un soupçon de bizarrerie pour épicer le tout. Pour la télécharger, c'est ici. Pour plus de détails, c'est .

lundi 24 septembre 2007

Merci à la toile et aux LLD

Distortion n'existe plus et c'est bien dommage. Mais, merci à la toile et aux LLD, ce groupe de l'Isère a laissé derrière lui une quinzaine de morceaux qui bougent bien et que l'on peut écouter sur Boxson. Parce qu'ils le valent bien.

dimanche 23 septembre 2007

En tout état de cause

Fresh Body Shop a sorti deux albums coup sur coup au mois de juillet sur Jamendo. Ou plutôt il semblerait qu'il s'agisse d'albums solo du chanteur de Fresh Body Shop, à moins qu'on n'ait affaire à un album de Fresh Body Shop (Make This End) et un autre du chanteur en solo (Orgamilk). En tout état de cause, Make This End présente une musique rythmée, noisy, voire industrielle, où les ambiances ne sont pas négligées.

Des profondeurs les plus abyssales

Shaëna, ce sont une musique et surtout une voix qu'on dirait venues des profondeurs les plus abyssales, au service d'un trip-hop élégant tout aussi sombre qu'éthéré. Une petite perle passée trop inaperçue à mon goût.

Un reggae paisible, très roots

Les Screamin' Tubes sont de Marseille et ils jouent un reggae paisible, très roots. Irie, leur deuxième album sur Jamendo, présente quatre longs titres imprégnés de bonnes vibrations.

"L'album le plus pourri de Jamendo"

Selon ses propres dires, Miss Daisy Black "essaie de postuler pour l'album le plus pourri de Jamendo". Raté.

Avec un groove d'enfer


The Blues Forum est le tout dernier artiste de l'AIMSA, dont le catalogue ne cesse décidément de s'étoffer. Du blues qui balance bien, avec un groove d'enfer dans les meilleurs moments, comme le démontre "L'Ordre" :

Dub de cuisine collective


Pour le centième billet sur ce blog, voici Sushidread qui, sur Dogmazic, qualifie lui-même sa musique de "dub de cuisine collective avec ses pchh, ses brrr, et tous les pitis ingrédients qui vont avec". Mais place à cette merveilleuse bizarrerie intitulée "Bring Some Crevettes". Bon appétit.

Un pop rock heavy et monolithique


Eldorado existe depuis 2001. Originaire de Seine-Maritime, le groupe joue un pop rock heavy et monolithique dont "Un enfer ou un paradis" est tout à fait représentatif. Sur Boxson.

Avant de l'envoyer à l'hospice


Les Témoins Gênants pratiquent une pop funky relaxée et relaxante, avec une touche jazzy bien sympathique. "La dernière réunion de famille avec Grand-Père avant de l'envoyer à l'hospice" sort tout droit d'AirMusic où ils ont cinq morceaux en ligne.

samedi 22 septembre 2007

Mais toujours aussi noir

Si j'ai bien tout suivi, au début était Jesus First Christ, groupe dark psychédélique aujourd'hui défunt dont sept albums enregistrés entre 2000 et 2006 sont disponibles sur Jamendo. Voici par exemple le quatrième :



Toujours si j'ai bien compris, le guitariste de Jesus First Christ continue seul sous le nom d'Organic Despair, dans un style plus trip-hop mais toujours aussi noir. Son dernier album, est sorti voici quelques jours à peine, toujours sur Jamendo.


Un rock mélodique bien carré


Les Grasshopers, qui ont six morceaux sur AirMusic, pratiquent avec "Coléoptère à usage privé" un rock mélodique bien carré illustré sur le site par de jolies photos prises en concert, comme celle de la pochette de leur démo, ci-dessus.

Teigneux juste comme il faut


Nonsense a 22 morceaux sur EasyZik, et les albums de ce groupe marseillais, "HxC losers since 1997", sont en libre téléchargement (et en ogg, les amateurs apprécieront) sur leur site officiel. Du bon hardcore qui décoiffe, teigneux juste comme il faut — "Spleen DFL" en témoigne.

Pour le moins étrange

Mini Projekt est encore un de ces groupes mystérieux trouvés sur Boxson. "Kummix Kub", dédié à "all the people of the basque country", est pour le moins étrange avec son piano jazzy et sa basse gravement compressée.


D'une concision exemplaire


"Binary Mind est né de la collaboration artistique de deux frères jumeaux, en 2002. Par nos activités artistiques, nous cherchons à exprimer le processus de la recherche de la lumière à partir de l'obscurité." Cette déclaration d'intentions d'une concision exemplaire, piochée sur Go-Go Musique, me semble une introduction amplement suffisante à "La maison de la charité", que l'on peut par exemple trouver sur Boxson.

Non sans une certaine nostalgie


Talking Cure, de Chambéry, est un vieil inscrit sur Dogmazic, puisque ses premiers morceaux datent du mois de mars 2005. Il y en a désormais dix-huit au total, dans des styles pour le moins très variés. "Ballad Of A Drunkard", par exemple, s'inspire des années 80, non sans une certaine nostalgie.

vendredi 21 septembre 2007

Et de quatre !


Le quatrième volume des Compiles à Marcel est tout frais en ligne. Cette fois, c'est la fête à l'électronique. Plus de précisions ici. Pour télécharger la compile, c'est .

jeudi 20 septembre 2007

Quelque part entre le rock et le bruit à l'état pur


Dead Joshua est l'un des plus remarquables représentants du collectif Revolution Sound Records. Seul avec sa guitare et son 4-pistes, il développe un univers musical sombre et saturé, quelque part entre le rock et le bruit à l'état pur. Que dire de "!", sinon qu'il s'agit de son morceau le plus court ?



Histoire de ne pas en rester là, voici une interview de Dead Joshua en provenance Du pays de la peur :

Pourrais-tu te présenter ?

— Entrer dans la salle tv de la résidence universitaire, la nuit, c'est un peu comme entrer dans la 4ieme dimension. Y'a là des chaises et des étudiants, immobiles, en train de fixer un truc étrange dans l'obscurité. Un truc qui clignote et qui projette de chouettes ombres de chaises et d'étudiants immobiles... j'en suis sidéré. ça mérite bien un café-clope, histoire de réfléchir un peu à tout ça. Je me trouve donc un coin tranquille, pour m'y accroupir avec mon gobelet tout chaud, et je me dis qu'il faudrait mixer le petit vacarme que je suis en train de composer avec un fond sonore. Une fréquence inutilisée de ma radio, peut-être. Ou un riff de gratte à l'envers, à peine audible... J'y retourne.

Donc, tu réalises tous tes morceaux seul avec une guitare, un quatre pistes et des samples, c'est bien ça ?

— Oui. Vers 1995/96, j'ai rencontré Ben. Un type vraiment génial. Il avait un quatre piste sur K7 et on passait notre temps libre à y coller des arrangements basse/guitare/boite à rythme. On avait aussi d'autres activités, comme faire des excursions nocturnes, déguisés en ninjas et armés d'un nagra, histoire de sonoriser les pigeons dans les usines désafectées. Mais plus tard, le coup du quatre pistes, ça m'a manqué, et j'ai peu à peu rassembler le matériel pour pouvoir à nouveau enregistrer mes morceaux.

Tes morceaux se partagent entre un rock lo-fi très noisy et minimaliste et des titres plus expérimentaux, comme par exemple « Collapse » et « ! ». Vois-tu une continuité de l'un à l'autre ? Ou bien s'agit-il de facettes différentes de ta sensibilité musicale ?

— Eh bien... Un jour, j'ai rencontré Stéphan. Il avait transformé toute une pièce, chez lui, en laboratoire audio. Y'avait des diagrammes étranges scotchés aux murs, des cables dans tous les sens et des claviers de synthés reliés à des machines avec tellement de potards dessus qu'on se serait cru dans le cockpit d'un vaisseau spatial ! C'était hallucinant les sons qui sortaient de son installation... Plus tard, je suis tombé sur une simulation PC d'un synthé analogique. Rien à voir avec la machinerie de Stéphan, mais j'ai fait quelques « branchements », et ça a donné « Collapse ». Disons que y'a des trucs que j'ai entendu et qui m'ont laissé un souvenir suffisamment fort pour me donner envie d'en faire ma propre version, pour voir. Je me suis aussi essayé au trip-hop, mais là, j'étais pas vraiment au point...

Quelles sont tes références essentielles en matière de musique ?

— Ah... Noir Désir, dans les premiers albums (j'ai dansé un slow inoubliable sur « Marlène »). Hum... Les Pixies, Sépultura. Le deuxième album de [no one is innocent] m'a scotché la première fois que je l'ai entendu. Le coup de mélanger des riffs de gratte bien puissants avec des sons un peu radio... Ah ! Et puis l'album « Antichrist Superstar », de Marilyn Manson. Ils ont vraiment eu de trés bonnes idées sur cet album. Et on y trouve quelques interventions de Trent Reznor (Nine Inch Nails aussi, j'adore). Sinon, en vrac: Sonic Youth, les Thugs, the Cure, the Jesus Lizard, le collectif NIMP, les Beastie Boys. Y'a aussi quelques monuments du rock que j'apprécie, comme Pink Floyd, les Rolling Stones, les Doors, Janis Joplin...

Pourquoi choisir de chanter en anglais ?

— Ben je me souviens par exemple d'un morceau de Korn, où le chanteur dit « I'm just a faget ! ». Avec un pote, ça nous faisait délirer, parce que ça ressemblait presque à « j'veux juste une baguette ! ». Alors on imaginait Korn débarquer dans une boulangerie, avec le groupe au complet, ils balancent la musique et le chanteur se met à gueuler tout ce qu'il peut dans le micro et il hurle: « j'veux juste une baguette ! ». Mais bon, c'est peut-être pas la seule raison qui fait que je chante en anglais... Mais rien pour ça, ça vaut le coup de s'y mettre.

Comment, et quand, est né le « projet » Dead Joshua ?

Vers 1999, Philips lancait les premiers graveurs de CD grand public. Je revenais d'une balade en ville et là, dans ma piaule en résidence universitaire, avec ma vue imprenable sur les lampadaires du parking, j'ai réalisé d'un coup qu'avec mes instruments et mon quatre pistes, il me manquait plus qu'un graveur pour pouvoir faire mon propre CD. J'ai alors commencé à faire des arrangements, un peu comme des « best-of ». Et puis je faisais un nouveau morceau et je revoyais du coup l'ensemble du CD. Au fur et à mesure que mon CD évoluait, de temps en temps, je lui trouvais aussi un nouveau nom. Et puis un jour, j'ai pensé à « dead joshua ». Au départ, c'est donc le nom d'un CD, d'un arrangement de morceaux. Et puis c'est un nom auquel je me suis attaché, et c'est finalement comme ça j'ai décidé de me présenter quand je me suis mis à diffuser mes morceaux sur internet.

Tu es présent sur de nombreux sites de musique dite libre. L'existence de ces nouveaux moyens de diffusion a-t-elle joué un rôle dans la création de tes morceaux ? Ou bien est-ce juste une occasion dont tu as profité ?

— Un peu des deux. Quand je me suis mis à diffuser mes morceaux sur le web, j'ai commencé par me faire un petit site perso. Et puis je me suis mis à faire des recherches pour trouver des sites où je pourrais ajouter des liens vers le mien. Je suis alors tombé sur musique-libre.org (qui s'appelle maintenant dogmazic.net), et c'est comme ça que j'ai découvert les licences de libre diffusion. Donc au départ, c'est clairement une occasion dont j'ai profité. Et puis récement, je suis tombé sur un texte (« Maladroit », de Mammaroma) publié sur revolutionsoundrecords.org, avec une licence Creative Commons by-nc-sa. ça veut dire, entre autres, que Mammaroma en autorise les oeuvres dérivées. C'est un texte qui m'a plu et je l'ai repris dans un de mes morceaux, que je publie maintenant avec la même licence...

Quel bilan tires-tu aujourd'hui de la diffusion via les sites de musique libre ?

— Une sorte de prise d'indépendance des auteurs concernant la diffusion de leur musique. Les licences qui accompagnent ces diffusions constituent des appuis juridiques facilement abordables et sont en plus suffisament précises pour savoir ce que l'auteur autorise ou non concernant son oeuvre. Mais j'ai tendance à penser que ça s'inscrit dans un mouvement plus général. Y'a pas si longtemps que ça, encore, lorsqu'un artiste voulait sortir un album, et bien la plupart du temps il se mettait en relation avec un studio, ce qui impliquait au passage de se trouver un « protecteur » qui accepte de financer le projet. Maintenant, les moyens de production sont beaucoup plus accessibles et y'a de plus en plus de musiciens qui sont en même temps leur propre ingénieur du son. Là, et bien ça va encore plus loin, dans le sens où les licences libres permettent aux musiciens, déjà artistes et producteurs, de gérer aussi eux-même la diffusion de leur musique.

À quand un deuxième album ?
— Héhé ! j'y pense, j'y pense... Mais pour le moment, je sais pas encore trop. J'ai encore tout un stock de vieux sons dans lequel je pourrais piocher, histoire d'en cuisiner quelques-uns. D'autre part, depuis que je publie avec des licences libres, y'a des amorces de projets communs avec d'autres musiciens, via internet... Bon ça, c'est vraiment tout récent. Je sais pas encore trop ce que ça va donner, mais y'a des chances pour que le prochain album comporte quelques collaborations. Voilà, voilà, donc je suis ça de près en ce moment, et puis on verra bien...

Propos recueillis en septembre 2006


En guise de conclusion, voici "Lampadaire austère", où Dead Joshua chante pour la première fois en français :

Reggae rapide et cuivré


Les Troubaroots sont originaires de l'Isère et je n'en sais pas plus sur eux, sinon qu'ils ont six titres sur Boxson, parmi lesquels "Les Bads du quotidien" et que leur reggae rapide et cuivré doit bien faire bouger les pieds — et pas seulement — dans leurs concerts.

Si intéressante, si typique


Dans le monde de la musique libre, il est rare de trouver une bio aussi longue et détaillée que celle de Crypthole. Surtout si l'on considère que le groupe en est à sa première démo et n'a que quatre morceaux en ligne sur Boxson. Et elle me paraît si intéressante, si typique, que je ne peux pas résister au plaisir de la reproduire ci-dessous, ainsi que la présentation de ce bruyant orchestre de teenagers pleins d'un enthousiasme tout aussi juvénile qu'eux-mêmes.





Crypthole, groupe localisé en Saône-et-loire (71), composé d’un guitariste/chanteur (Jijou), d’un guitariste (Teyen), d’un bassiste/chanteur additionnel (Romain) et d’un batteur fraîchement déniché (Toiny) ; évolue dans un Death Metal teinté de Rock n’ roll, aux influences telles que : Morbid Angel, Slayer, Entombed, Death, Suffocation, Gorefest, Bloodbath, etc…


Contrairement a ce que notre nom pourrait laisser penser, nous ne nous rabaisserons pas à la tradition du style qui consiste, au choix ; à régurgiter des paroles gore inintelligibles, ou à vociférer les vers du démon. Nos textes sont réalistes, parlent de diverses choses qui nous paraissent importantes et sont empreints parfois d’un contenu explicite, n’en déplaise a certains.
Notre moyenne d’age est de 18 ans (Ouarf c’est des jeunôts hé, ça a même pas encore le bac et ça se prend pour des death-métalleux), le groupe n’a pour l’instant que deux ans de travail derrière lui, et le nombre de nos compos terminées s’élève a 4 ! Notre demo est sortie, elle est en écoute sur myspace...


BIOGRAPHIE :


Crypthole est né de la rencontre inattendue en mai 2005 de Romain, guitariste, avec Fabien, bassiste de Bloody Scar ; lors d’un petit concert d’accompagnement du groupe de rock local Commissaire Juve, organisé par leur prof de guitare commun. A la rentrée de septembre, les deux énergumènes se retrouvent dans le même lycée a Tournus, et Romain fait la connaissance l’un après l’autre des deux autres membres du groupe de Fabien ; les guitaristes Jijou et Teyen. Très vite, l’envie de former un groupe en commun se fait ressentir. Le nom Bloody Scar disparaît ; pour laisser place a Crypthole, nom du groupe que Romain avait formé un an plus tôt avec son ami Julien, mais qui n’avait pas marché. Un autre individu du lycée, un certain Spradelle, essayera pendant quelques temps d’assurer la batterie, mais son manque de savoir-faire et sa détestable façon d’être pousseront les autres a refuser au bout de trois essais, et de devoir tant bien que mal continuer l’aventure sans batteur.


Il y a au départ un petit problème de line-up, le groupe étant doté de 3 guitaristes et d’un bassiste, ce qui est totalement incongru. Jijou et Romain proposent donc a Fabien d’abandonner son poste de bassiste pour se consacrer au chant, et demandent a Teyen de ressortir sa vieille basse. Les repets on lieu au tout début chez Romain, dans une petite salle froide et non-insonorisée, pas vraiment adaptée a ce genre d’activité. Au fil du temps, les différences de gouts musicaux entre Fabien, fan de néo-metal basique, et le reste du groupe, plutôt axé sur l’extrême ; se font terriblement ressentir, et bloquent la progression du groupe. Au mois de décembre, Romain, Jijou et Teyen se mettront d’accord pour que Fabien quitte le groupe, et Jijou prendra sa place au micro, assurant également la guitare. Jijou et Teyen continueront toutefois à jouer pendant quelques temps avec leur ami Fabien dans un groupe parallèle appelé Roswell.


Après une courte période sans repet, ou la motivation générale semble être au plus bas, Crypthole est enfin relancé pour de bon. Jijou ayant révélé ses capacités gutturales jusque la inconnues, il devient donc le chanteur principal de Crypthole, et Romain propose de l’accompagner dans ce domaine avec un chant secondaire, plutôt typé Hardcore, pour pouvoir varier le tout. Les compos anodines et les tentatives de reprises se succèdent au sein du groupe, jusqu’à ce que, en février 2006, Teyen trouve la perle rare ; à l’aide de trois ou quatre riffs monumentaux trouvés au hasard : "Human Parricide". La chanson reste pendant quelques temps sans nom et sans paroles, mais Jijou vient y ajouter ses lyrics, ce qui lui donnera cette appellation. La première véritable song de Crypthole est alors créée, et le groupe y trouve son identité propre.


Comme le lycée organise tous les ans un concert général de ses groupes en fin d’année, Crypthole tient fermement a y participer. Le groupe se concentre donc sur "Human Parricide", et travaille également sur une reprise de Morbid Angel, "Dawn of the Angry". Après quatre mois de repet chez Jijou, ces deux chansons sont les seules jouées en ouverture par le groupe un soir de 6 juin 2006 (06/06/06, date purement fortuite !) ; sans batteur, sur une estrade dans le self de l’établissement, avec une sono extrêmement négligée et devant un public des plus hostiles au genre pratiqué ; si on exclue la demi-douzaine d’individus ayant pris part au jeu en se bousculant mutuellement de façon ridicule…
De plus, la reprise de Morbid Angel sera totalement ratée, l’absence de batteur pour tenir le tempo y étant grandement responsable. Bref, un echec casi-total, mais des musiciens pas honteux pour autant de leur première prestation ! La motivation est toujours présente et, malgré un été casi-vide de repets et un Teyen qui semble se ramollir, l’histoire continue.


Ayant vu le résultat d’un concert sans batteur, le groupe décide donc de chercher sérieusement la pièce manquante, en s’attaquant a Chalon-sur-saône et alentours, dans l’espoir qu’un batteur de death tombe un jour sur une des multiples annonces placardées partout dans toute la ville. Et c’est d’ailleurs ce qui se passe ; vers la fin de l’été David, batteur du groupe chalonnais de Trash/death Akrilium et ex-batteur du groupe de heavy sympho Prophecy ; contacte le groupe pour savoir de quelle veine il s’agit. Mais le principal intéressé refuse finalement, le style pratiqué ne lui convenant pas.
Mais les espoirs ne sont pas totalement perdus puisque, quelques jours plus tard, a la rentrée de septembre dans son nouveau lycée, Romain fait la connaissance de Toiny, fan de Metal jouant avec autant de talent la guitare que la batterie. L’éventualité devient donc une évidence : Crypthole a enfin trouvé son batteur ! Parallèlement, Teyen et Romain échangent leurs postes instrumentaux, la démotivation de Teyen semblant venir de son rôle dans le groupe. Romain sera donc bassiste et Teyen guitariste.


C’est a partir de la que le groupe prend réellement forme : le jeu de Toiny et sa maitrise de la double font prendre a la musique une dimension jusque-là inconnue, les nouvelles compos affluent ; la chanson "Memory Betrayed", composée et écrite casi-intégralement par Romain, est abordée et travaillée d’arrache-pied. Les repet sont plus sérieuses et plus longues, et ont lieu la plupart du temps dans les locaux de la Cave a Musique et chez Toiny. Car de nouveaux concerts sont en projet !


Le lycée de Romain et Toiny organise une série de concerts de l'ensemble des groupes de Macon au profit des Restos du Coeur. De octobre a février les repets se succèdent, puis le jour J arrive. 6 minutes étant le temps maximum par groupe, "Memory Betrayed" sera donc jouée le 5 et le 7, plus ou moins bien d'ailleurs ; et "Human Parricide" sera réalisée casi-parfaitement le 6 ; le tout devant un public allant de 600 a 800 personnes chaque soir. Public composé a 90% de pères et mères de famille venant voir leurs fistons jouer, ainsi que de quelques jeunes lycéens n'hésitant pas a mettre l'ambiance, malgré le style assez brut pour un spectateur lambda. A noter que WhyNot, 2eme groupe de Toiny, a également joué ces soirs la, avec le principal intéressé a la guitare ; et que les 2 prises de "Memory Betrayed" de Crypthole ont été filmée.